HighwaytoHell

HighwaytoHell

Mardi 16 juillet 2013 à 1:51

 J'aime être seul en bas. C'est un fait, si on me retire ce luxe, je deviens irritable. J'aime pas être cloisonné à ma chambre. En plus c'est la seule pièce de la maison où le réseau passe mal.Et je suis en toute logique l'utilisateur le plus assidu du net de la maison. Sinon c'est pas drôle. Et là, on m'a encore retiré cet instant de solitude, où je savoure la musique, où je suis pas plus productif que d'habitude, mais où enfin les émotions arrivent à passer. Emma a raison. C'est triste comme constat, mais elle a raison. Sur à peu près tout. Mais on va surtout considérer la partie qui dit que je suis vulnérable. Cette partie m'embête. J'aurais voulu qu'avec le temps, ça soit plus le cas. Mais en fait, c'est limite tout le contraire. Je suis pas fait pour vivre seul. Je le vis très mal. Chaque jour est pire que le précédent. Cette impression de vide en moi, qui se nourrit de tout. Les choses m'indiffèrent. Je récupère ma sensibilité de manière ponctuelle, et pourtant, je suis très sensible. Le reste du temps, je suis une coquille vide. Je réfléchis un peu. Mais j'ai pas le courage pour bien le faire. Je dors mal, mange mal. Si ces derniers jours ce constat n'est plus vrai, c'est uniquement parce que bosser avec mon père sape toute mon énergie et me force à dormir et à manger. Sinon j'pense que j'aurais déjà fait une petite syncope ou deux. D'ailleurs taper sur le pc me fait mal aux bras, dans cette position. Je déteste la bétonnière que cela soit bien clair. Voilà, c'est mieux. Mais le pc est moins stable. Chier.  J'ferai avec. J'voulais dormir sans rallumer l'ordi. Vraiment. Mais ne pas avoir eut la paix m'a prodigieusement agacé, et il est encore trop tôt pour Morphée, même si mon corps entier trouve cool de m'envoyer des signaux de douleurs. Même mon ventre, alors qu'il a pas plus de raisons de se plaindre que d'habitude. Bref. Le problème est le suivant: je sais pas ce que je veux. J'ai juste l'impression constante d'être en manque d'affection, et putain, je tuerai pour un vrai câlin. Ca obscurcit mon jugement sur les gens. Je veux mon câlin, et c'est tout. Cette mélancolie qui me taraude en permanence, me faisant passer pour l'émo' adolescent habituelle disparaîtrait peut être. Pas que j'y crois, mais ça serait déjà ça. J'ai du retiré mon bracelet, et ça aussi, ça m'énerve. Le laver. Foutu ciment. Je hais le ciment. Je hais le fait d'avoir du rentrer si tôt hier. Je hais mon corps, pour pas mal de raisons. La douleur en premier lieu, ce soir. L'habitude n'y changera rien. J'aime pas ne pas avoir mon bracelet pendant si longtemps. Dans un premier temps, j'ai la sensation de toujours l'avoir sur moi. Puis après, toutes les sensations qui viennent de mon poignet sont désagréables. Et j'aime ce bracelet. Hâte qu'il soit sec, tiens. Cet article n'a aucun connecteur logique, c'est un bordel. Bon, il est sorti de manière brute de ma tête, je suppose que c'est lié. Pas comme si j'étais foutu de penser de manière organisée. Ou de structurer mes pensées. Naaan, moi j'suis un gigantesque bordel réactif, c'est tout. Y'a pas beaucoup de constantes, chez moi. Mon humeur, qui est dramatiquement, horriblement, monstrueusement stable. Mon masochisme latent, aussi. Ma solitude, surtout. Mais si je supporte aussi mal le fait d'être seul, pourquoi j'arrive pas à m'entourer, réellement? Le fait que je n'ai pas de réponses réelles à fournir prouve que c'est au moins une bonne question. Mon cerveau sature.  Pourquoi j'arrive à rentrer dans la tête des autres, à comprendre ce qui tournent pas rond chez eux, piger leurs faiblesses, leurs forces, leurs manières de penser, et suis je infoutu d'en faire le dixième pour moi? Je suis pourtant persuadé de pas être si complexe à comprendre, pourtant. Rooo j'ai fais aucune mise en page à ce dégueulis de pensée, c'est moche, c'est informe. C'est du vomis, ou de la diarrhée verbale, au choix. J'ai mis Radical Face, Welcome Home. Entendue sur une pub, cette musique à le pouvoir de ramener mes émotions à la maison, même quand elles en sont loin. Un peu comme une autre dont le titre m'échappe un peu sur le coup. Let her go. Passenger, visiblement.  D'ailleurs y'a pas mal de musiques où faut que je regarde les lyrics. Oui, les lyrics, et pas les paroles. Youtube m'a conditionné, et j'en ai rien à foutre. Tout comme le fait que des mots anglais viennent squatter dans mes phrases sans raisons valables. N'en déplaise à certains. Voilà, quand je parlais de réseau de merde. Je galère à la mettre, c'te musique. Voilà. Dire que tout ça vient d'un sommeil qui a décidé que non, pas ce soir. Ce soir t'as mal, et tu dors pas, c'est trop facile. Et t'as intérêt à être OP. Tu es toujours OP. Grumpf, elle me manque cette fille. Partie en vacs. Dommage. Pas pu la suivre. Surement tant mieux pour elle. Ma main me lance. Salope. Elle m'a pas empêché d'être une super Janna tout à l'heure. C'te connasse. Au moins j'ai pu faire une bonne partie, même si je suis clairement trop claqué pour enchaîner les ranked comme j'ai pu le faire. J'ai pourtant envie, d'être Silver 5. Le reste de mon esprit de compétition hurle quand il voit que je suis en bronze. Yeah. Ca va faire une bonne demi heure que je marque de la merde. Pas sur que ça me fasse le moindre bien. Je ressasse, comme quand j'ai pas l'ordi, mais je ressasse en musique,s'il vous plait. Ca vaut clairement le coup. Ow, j'ai réussi mes épreuves anticipées. Avec pas mal de points d'avance. Plus que la plupart, et pas loin de certaines têtes de classes. En ayant strictement rien foutu et en ayant ligué pas mal de mes profs contre moi au conseil de classe. Si c'est pas merveilleux. Le système scolaire n'a aucune crédibilité, en plus d'être détestable sous toute ses formes. C'est con, ça part pourtant d'une bonne intention. Mais l'impression permanente que j'ai rien à y foutre, et le fait que je me sente mal rien qu'à l'idée d'y foutre les pieds ne m'a pas quitté depuis ma sixième, quand même. Je hais l'école depuis tout petit. Avec du bol, j'aurais pas besoin de me taper un bac +5.  J'vais surement crever d'ennui avant. Une ou deux fois. J'vais arrêter là le racontage de life. Le tout aurait pu tenir en une phrase. "Je suis seul, et bordel, je le vis mal". Le reste est évident. Flemme de mettre des jolis espaces. Le côté pavé me plait bien. C'est ce qui correspond le plus à mon vomi nocturne. Bonne nuit, people.

Edit : Un point pour celui qui trouve d'où viennent les paroles, et un de plus pour celui qui trouve pourquoi. Pas toi Estelle, ça serait de la triche. Encore que tu failerais surement la deuxième partie. Ou tu me connais encore mieux que je le pensais. Mais à ce point là, ça me surprendrait. Sais même pas si tu passes encore, de toute manière. Même si oui, c'était bien le 6. Et un samedi du coup. 

"Trahisons qui ont menés à la tristesse, d'une éternité à se racheter dans la détresse,
Réfugiés en Outreterre dans sa solitude, à attendre la revanche qui lui est due[...]
Peine et rage, telle est l'histoire d'Illidan Hurlorage "


Lundi 15 juillet 2013 à 1:00

 Ce soir, j'ai vu un feu d'artifice. J'ai entrevu une fille, mais j'ai surtout vu un feu d'artifice. Les pyrotechniciens et les musiciens se sont lâchés, ça se sent. C'était beau. Tu as les tripes qui explosent avec les fusées, les yeux remplit d'images scintillantes, le coeur qui bat au rythme des percussions de la musique, au rythme des myriades de toutes les couleurs, au rythme de la vie. Les tympans saturent, les yeux brûlent un peu. Mais bordel qu'est ce que c'est vivant, un feu d'artifice.  Alors, là, en écoutant du piano, je repense à ce moment de vie. Parait que je suis en morceaux. J'adhère à cette hypothèse. Ca fait du bien de se sentir en phase avec les choses. Il ne me manquait que ta présence, pour être totalement bien.

Un feu d'artifice ça se vit.
Et ça se vit encore mieux à deux.

Vendredi 5 juillet 2013 à 4:41

 4h32, c'est une heure un peu magique. Déjà parce qu'avec de l'imagination, ça fait 42. Mais tout fait 42, avec de l'imagination.
La majorité des gens dorment, même en vacances, vers cette heure là. Plus tard, d'autres commencent à se lever. C'est la seule demi heure réellement creuse de la journée.C'est la bonne heure pour rêver. Espérer des trucs fous, et ne même pas chercher à comprendre en quoi ca l'est. Aussi une bonne heure pour sombrer. Seul, au fond de toi même, il n'y a rien, à 4h32, qui pourra t'aider. 
J'ai peut être un peu trop sombré, après avoir un peu trop espéré, à 4h32.
J'ai trop joué, encore une fois. Il est 4h32.
Ca sera plus le cas quand je posterai. Mais là, dans l'instant, dans mes émotions, c'est tout pareil.
4h32, c'est une heure de rêve, une heure d'espoir. Une heure de malheur, et de haine. Mais une heure d'émotions.
4h32 est un concept. Surement que pour moi. J'aimerais bien, qu'il soit que pour moi.
Vous voyez, il faut bien qu'il soit 4h32, pour que j'écrive un article pareil...

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