HighwaytoHell

HighwaytoHell

Dimanche 28 janvier 2018 à 2:01

 Owiii, de la poussière, tellement de poussière ici.
Je pourrais reprendre un autre blog et ça serait probablement pas une mauvaise idée. Je convulse un peu de douleurs depuis que j'ai rompu et que je suis passé de rêve à cauchemar, mais on ne me reprendra plus à espérer. Par contre ce qu'on va faire, c'est qu'on va écrire un petit truc, tous les jours, pour se forcer et ne plus jamais reperdre l'habitude. Le challenge, c'est de prendre une musique que tu apprécies, et dont le titre est évocateur, et à partir de là tu structures ton récit.

Je me permets deux exceptions: quand j'ai une autre idée de texte, quand je poursuis mon histoire principale. Vous pouvez faire la même, si y'a encore des gens sur cette plateforme pour lire ça. 

Ca commence aujourd'hui, et maintenant.

Jeudi 11 septembre 2014 à 16:26

 Non, non, je veux pas.
Je veux pas aller dans un appart étudiant dégueulasse deux pièces en semaine parce que j'ai des transports. 
Je veux pas aller en L1 en fait. Je déteste les gens, je déteste les cours, encore. Je veux pas d'une énième terminale déguisé.
Je veux pas que tu sois loin.
Et puis je veux pas ça, et si.

Mon cerveau explose.
J'ai la sensation qu'on condense tout ce que je hais de manière viscéral.
Tout ce qu'il y a de pire en moi.
Et qu'on me le jète à la face avec un sourire sinistre et une excuse toute faite.
"C'est la vie."
"C'est normal, il veut la protéger."
"Ait ta L1 et après on verra."'

Je suis fatigué et toutes les vitamines à la con qu'on me donnera ne serviront à rien. 
Allez vous faire foutre.

Lundi 17 février 2014 à 13:40

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Dimanche 15 décembre 2013 à 23:12

 C'est pas comme si j'avais un flingue posé sur la tempe. Enfin si, mais ça c'est pas important. Ce qui est important, c'est la musique dans le fond. Un peu de piano sur une voix pseudo émo-gothique. De collège, bien évidemment. Ca et tout ce qu'elle m'inspirait, tout aussi évidemment. Alors forcément, le lingue chargé qui pesait aussi lourdement qu'il pouvait sur ma tempe ne faisait pas réellement le poids. Elle m'a pris par surprise. Avec tous les souvenirs qui n'attendaient que ça pour ressurgir. 

"Qu'est ce que tu attends?"

Il appuya un peu plus. Des fois que j'aurais oublié sa présence. Malheureusement, même avec toutes mes facultés de déconcentration j'étais incapable d'oublier le gros calibre qui faisait pression sur ma tête au point de me filer un torticolis. Mais c'est pas pour ça que j'y accordais de l'importance. Nettement moins que la musique, déjà. En plus, il pleuvait dehors. Mon cerveau avait dix mille fois plus d'intérêt pour la pluie que le canon en acier. N'en déplaise son égo. 

"Tu as trois secondes. Dans trois secondes je tire."

C'est que je me sentirais presque menacé. Moins que dans mes cauchemars, mais quand même. Un joli score. Sa menace semblait presque crédible. La musique changea. Bien sur qu'elle changea. Dans un film, la musique change toujours pour annoncer le tournant dramatique. Une musique sur la perte d'un être cher. C'est pas ma playlist la plus joyeuse qui tournait.

"...Deux !"

Ow, je me souviens pas avoir entendu le premier chiffre. Il comptait dans quel sens, déjà? Croissant, décroissant? Ma musique, alors? 

"Trois!"

Bruit de chargement. Coup de feu.
Je suis sur qu'il a aimé pressé la détente.
Tout aussi sur qu'il a moins aimé voir son arme se retournait contre lui au dernier moment.
Et ses hurlement semblent confirmer qu'une balle dans la jambe fait mal.
Et l'absence de ses hurlements semble confirmer que deux balles suffisent amplement à calmer définitivement quelqu'un.
Semblerait qu'il était effectivement indigne d'intérêt. Il pleut toujours, ma musique est toujours belle.

Mardi 3 décembre 2013 à 13:27

 Des intro' de fin du monde dans un rien qui ne valait plus grand chose.
L'oubli de tout. Sommeil profond du rêveur, fin de l'espoir de quelqu'un qui n'y croyait déjà plus.
Surenchère dans la damnation. L'enfer c'est les autres, qu'il disait.
Gout apocalyptique à la couleur de l'encre sanguine. Réconforter ce qui n'est pas brisé et achever ceux qui le sont.
Odeur de cendre et de cigarette, de nuit froide et de repas chauds, d'herbe coupée et du matin.
Confusion. Vue linéaire d'une spirale auto-générée. Cerveau schizophrène et épileptique. 
Balayé par des images et des couleurs qu'il ne maîtrise plus.
Yeux rouges, migraine et syndrome de l'âme qui explose.
Ne t'en fais pas, dans 11h, tu en auras 24 autre à faire.

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