HighwaytoHell

HighwaytoHell

Mardi 19 mars 2019 à 12:18

Sur le long chemin d'obsidiennes et d'émeraudes je me suis perdu.
Je ne laisserai de mon vivant qu'un insolent point d'interrogation, moqueur et un peu triste.
Viridienne est ma lumière, douce et trompeuse, dans les ténèbres mates d'une vie dénuée de sens.
Devant le gouffre, enfin je souris. Courbette, révérence, rideau. Saut de l'ange dans l'infini. 

Mercredi 27 février 2019 à 0:07

 Je me noie dans l'absinthe des rêves brisés, dans les pardons jamais formulés, dans des nuits bien trop agitées.
Que la folie vienne, elle aura le goût doux amer que la désillusion m'a retiré, et la beauté exquise que jamais je ne reverrai.
Il est temps, parfois, souvent, jamais, de changer de réalité.

Mardi 26 février 2019 à 12:54

 Les gens se relèvent. C'est au final ce qui caractérise le plus l'être humain, cette capacité à l'amnésie sélective, avant de se relever et d'aller tranquillement encaisser le prochain coup en travers du visage avec un sourire stupide. Ils y arrivent tous, et c'est tant mieux. Ca génère de l'énergie au milieu du rien, ça permet à l'espèce d'exister, aux individus de progresser, à un mieux potentiel d'exister. J'ai jamais sû faire ça et je ne le saurai jamais. Je reste là, cigarette dans une main et bière ou café dans l'autre, à contempler ce monde qui n'est pas le mien bouger à un rythme que je ne comprends pas. J'ai fais tellement d'efforts pour survivre que j'ai probablement jamais appris à vivre tout court. Et dans le silence de la nuit, toutes mes névroses reviennent me tourmenter à la hauteur du bonheur que j'ai pu vivre et que je devrais encore vivre. Histoire de. Quelque part, je trouverais presque que l'existence a une certaine beauté. J'aimerais juste la contempler de plus haut et oublier qu'un jour, j'étais parmi vous. J'avais juste besoin de quelqu'un avec qui regarder le monde brûler, je pense.

Jeudi 22 novembre 2018 à 14:04

 Pas de cancer, officiellement, bien joué à moi. Dommage, ça m'aurait épargné des efforts.
Donc je souffre le martyr un jour sur trois pour raison inconnue, du coup.

"Quel mauvais vent t'amène? Tu es la seule chose que tu aimes. Derrière moi comme autant de problème, reste loin, et tout ira bien".

    J'en connais une qui doit penser ça de moi, à peu de choses près. Mes rêves viennent me rappeler l'époque où tout allait bien, et je crois que ça me rend plus triste que ceux où je meurs. D'ailleurs, d'après les nombreux essais de mon cerveau pour me buter dans tous les univers, la mort par saignée, c'est la seule qui est plutôt agréable. Je sais pas pourquoi mon inconscient se la représente comme ça, mais c'est la seule qui me fait pas vraiment mal.

   Je suis fatigué de ressentir, fatigué d'être et de penser. Je veux que ça se finisse. Je suis tellement fatigué, j'ai l'impression d'être le Dracula de Netflix. Allez, encore un médecin cette aprem, ce coup ci ils feraient mieux de me trouver un truc, je ne pense pas qu'un trou dans le champs de vision puisse venir de mon imaginaire...

Lundi 22 octobre 2018 à 0:01

Secouer le tête au rythme d'une musique trop forte pour toi. 
Plus vite plus fort, EDM. 
Avoir les émotions autrement.

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