HighwaytoHell

HighwaytoHell

Dimanche 28 janvier 2018 à 2:03

 Pas de musique, mais un simple texte inspiré par beaucoup de temps sur des Fire Emblem et bien trop peu d'hommages rendus.
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                Le soleil couchant illuminait la mer de reflets dorés et teintait le ciel d'un doux rose apaisant. Une légère brise vient soulever les cheveux verts de la cavalière pégase qui trônait seule au milieu des eaux. L'air chaud de l'été lui permettait encore de voler sans efforts et ramenait les embruns. Le bruit des vagues et le cri des mouettes figeaient l'instant. Tout était parfait. C'était un beau jour pour mourir.

                Ses yeux d'un bleu aussi limpide que l'océan ne quittaient pas l'horizon. Elle savait exactement pourquoi le stratège l'avait envoyé ici. Cet espèce de salopard sans âme lui avait demander de gagner du temps. La princesse et le reste de la troupe devait absolument passer ce col sans intervention des forces aériennes ennemies, et par conséquent, il fallait faire barrage. Aucun renfort, aucune aide, aucun pied à terre possible.

                Le pire, c'est qu'il avait raison et que Vanessa le savait parfaitement. Elle resserra la prise sur sa lance. Elle avait toute la mer pour reculer et harceler son ennemi, il était impossible de la contourner, et sa vitesse légendaire lui permettait d'intercepter quiconque défierait sa suprématie. Ils n'auraient d'autre choix que de la supprimer.

                Si seulement Sérène voyait ça. Mais dans la vie comme dans la mort, on a pas toujours le choix, et même si la timide cavalière pégase était devenue le fer de lance des chevaliers faucons, elle n'avait pas le moindre doute sur ce qui l'attendait. Elle se servit d'un puissant courant d'air ascendant pour s'élever un plus, guettant l'ennemi.

                Un demi sourire naquît sur ses lèvres de guerrière accomplie. Au loin une gigantesque horde de gargouilles infâmes venaient de quitter le plancher des vaches. La princesse venait d'être repérée, selon toute évidence. Il était tard déjà, c'était bon signe. Sereine, Vanessa fit tranquillement tourner sa lance dans les mains. Les cieux étaient à elle et ce n'était pas ces sinistres créatures qui allaient empiéter sur son domaine. Gagner du temps.

                Dés que la première monstruosité fut à portée, elle piqua dans le Chaos des ailes de la masse grouillante. Chirurgicale, elle frappait à la tête, trop rapide pour laisser la moindre chance de contre attaque, elle maîtrisait parfaitement son sujet.  Une attaque, une chandelle, un piqué, avant de brusquement faire un tonneau pour aller chercher son prochain ennemi, le tout en se maintenant devant le groupe.   Les cadavres tombaient directement dans la mer, par dizaine.

                Alors, comme un seul être, la véritable armée volante s'en prit au moustique qui avait entreprit de tuer Goliath. Ils fondirent sur elle inlassablement, véritable colonne de monstruosités d'écailles et de chair difformes.  Alors, le véritable combat commença. Reine absolue du combat aérien, la lance déjà recouverte de sang, Vanessa ne put alors plus qu'esquiver, frapper uniquement les ennemis les plus proches sans réellement les blesser. Gagner du temps, se répétait elle.


                Les griffes d'une gargouilles tentèrent de lacérer sa monture qui endura sans sourciller, ne faisant qu'un avec sa cavalière. Elle aussi, avait une conscience aigüe de ce qui les attendait. La même sérénité morbide, la même mortelle efficacité. Il ne se passa plus une seconde sans que la chevalière n'ait une attaque à esquiver. Son cœur battait déjà la chamade, le temps s'égrenait lentement, trop lentement. Pour chaque attaque parée, trois survenaient. Chaque tête défoncée, chaque aile percée, chaque corps transpercée, il se passait plusieurs minutes d'attaques continues. Chandelles, piqués, brusques virées, gestion des courants ascendants, tout était bon pour ne pas finir dévorée.

                La luminosité continuait de baisser. Le ciel s'embrasait des dernières lumières qu'offrait l'astre solaire. Bientôt la nuit, bientôt la princesse atteindrait l'autre côté du col, jointe par les forces de Frélia. Le bras armé du corps des chevaliers faucons commençait a faiblir. Seule contre le monde, elle n'arrivait plus à reprendre son souffle. Loin  de s'affaiblir, les créatures du Mal, semblaient de plus en plus déterminées à en venir à bout. Point d'orgue du désespoir, sa lance se brisa dans le corps d'une gargouille qui chuta dans l'eau en mugissant de souffrance. Ne lui restait plus que l'épée, et l'absence totale d'allonge qui allait avec.

                Un autre sourire, plein de haine, plein de rage de vivre, de rage de tuer naît sur les lèvres de Vanessa. Elle s'éleva, plus haut, toujours plus haut dans les airs, poursuivie par la nuée de monstres. Jamais elle ne pourrait fuir, elle n'avait plus l'énergie ou le temps de se replier. Alors, au plus haut des cieux, elle hurla, une dernière fois, avant de foncer dans la masse, tranchant et tailladant tout ce qui arrivait à sa portée. Eclair vert dans la masse rouge, elle passa sans s'arrêter dans la colonne d'ennemis. Les gargouilles s'adaptèrent très vite, mais les pertes furent élevées.

                Elle jeta un dernier regard au soleil qui disparut dans les flots, au moment où les griffes des ennemis désormais tout autour d'elle se plantaient à la fois dans son corps et dans celui de son pégase. Ce fut soudain le silence, alors qu'elle chutait vers la mer qui semblait vouloir l'avaler. Oh oui, Sérène aurait été fière. Elle avait gagné tellement de temps...

Dimanche 28 janvier 2018 à 2:01

 Owiii, de la poussière, tellement de poussière ici.
Je pourrais reprendre un autre blog et ça serait probablement pas une mauvaise idée. Je convulse un peu de douleurs depuis que j'ai rompu et que je suis passé de rêve à cauchemar, mais on ne me reprendra plus à espérer. Par contre ce qu'on va faire, c'est qu'on va écrire un petit truc, tous les jours, pour se forcer et ne plus jamais reperdre l'habitude. Le challenge, c'est de prendre une musique que tu apprécies, et dont le titre est évocateur, et à partir de là tu structures ton récit.

Je me permets deux exceptions: quand j'ai une autre idée de texte, quand je poursuis mon histoire principale. Vous pouvez faire la même, si y'a encore des gens sur cette plateforme pour lire ça. 

Ca commence aujourd'hui, et maintenant.

Mercredi 17 février 2016 à 4:03

J'ai fondamentalement envie et besoin d'écrire. On arrive à mon heure préférée, j'ai bu assez d'eau pour faire éclater la vessie de deux personnes, comme d'hab', j'ai une musique fantastique dans les oreilles, qui me fait ressentir des choses, ce qui est un exploit en soit.

Et pourtant. J'en suis totalement incapable. J'ai quelques idées mais rien ne sort. Par quel maléfice suis devenu handicapé?
Puis je peux écrire ce que je veux, ne plus. Y'a plus personne sur cette plateforme, selon des millions de spams. J'ai dégagé 10 pages de spam et y'en a encore le double. Et pourtant. Oui encore. J'arrive pas à me défaire d'ici. Surement la nostalgie qui plane.

En tout cas, je veux une greffe de talent maintenant. Comment quelque chose de totalement instinctif peut devenir si... Distant(skies)?
 

Vendredi 6 mars 2015 à 1:15

Je suis le roi des ombres, le maitre de mes cauchemars, je ne souffre pas, tout glisse, s'infiltre dans ma peau puis dans mes veines.
Je crache sur le monde comme si j'en avais un meilleur à proposer. Les règles n'ont plus de sens, mes pensées arrachent l'univers et en rebatissent un autre, sans plus de logique. Rien d'ici n'a de sens, alors partir en délire poly amoureux mysogyne n'est pas ce que je peux imaginer de pire, ni de mieux.  Mes dents sont jaunes, le sarcasme et l'humour noir sont trop resté dans ma bouche. Comme autre chose que je connais bien dans la tienne.

Je pourrais partir en trip jimmy punchline que ça serait pas bien différent. J'ai envie d'avaler ton âme, de l'absorber et de la faire mienne.
Tu m'appartiens.
Je suis le roi des Ombres, tout le monde a une ombre.

Jeudi 23 octobre 2014 à 7:51

 Je suis la sphère parfaite. Le réfléchissement ultime. Tentez votre chance et vous verrez. Vous verrez que je suis incassable. Une armure sans faille, qui ne donne aucune prise. Endurcie par la vie, renforcée par l'amour. Tentez votre chance un peu pour voir. Je vous attend. Je n'ai pas peur, je sais que j'y arriverais toujours. Mettez moi au fond d'un puit et tirez moi dessus, que je ferais un coming back plus stylé encore. La fatigue, la douleur et le froid n'ont rien pû faire et le reste n'a rien de mieux à proposer. Même Famine et Peste ont tiré leurs révérences. 

Tant que j'ai ma Léa je suis invincible.
C'est la vérité la plus implacable et la plus juste que j'ai été donné de voir. Et si le monde entier à l'air de vouloir tester à quel point, qu'il vienne.
Je n'ai pas peur.

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